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 Cortez Keenan McClain

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Cortez Keenan McClain
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Cortez Keenan McClain


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MessageSujet: Cortez Keenan McClain   Cortez Keenan McClain Icon_minitimeVen 10 Aoû - 17:37

Nom : McClain
Prénom(s) : Cortez Keenan.
Surnoms(s) : Phénix, mais seuls quelques collègues avec qui j'ai grandi savent pourquoi l'on m'appelle ainsi.
Âge : 32 ans. Eh oui, cela fait déjà deux ans que je possède cet établissement.
Rôle dans l'école : Proprio, responsable, dirlo… appelez ça comme vous le voulez.
Quelles sont vos relations avec les élèves ? Très bonnes. Je les adore et ils me le rendent bien. Ils savent tout ce que je fais pour eux.
avec le reste du personnel .. ? Je m'entends très bien avec eux, je les traite comme mes égaux, car c'est bien ce qu'ils sont.

Physique : Je suis très grand, cela ne sert à rien de se le cacher. De toutes façons, je vous dépasse tous d'au moins une tête alors c'est difficile à cacher. Vous l'aurez deviné, du haut de mon mètre 95, je suis plutôt imposant. Pourtant, même si j'ai une bonne dose de muscles, je ne suis pas ce qu'on pourrait appeler une grosse brute. D'ailleurs, vous le verrez au fond de mes yeux d'un vert émeraude, je suis quelqu'un qui a un très grand cœur, même si mes traits durcis n'en montrent rien, sauf lorsque je souris. Quand je le fais, c'est mon visage ravagé qui devient tout illuminé, mais peut-être pas au point de devenir canon. Je ne me considère pas comme le plus bel homme de cette terre, loin de là, mais je considère aussi que pour être passé par tout ce que j'ai vécu, mon physique ne s'en tire pas trop mal, même au-deçà de toutes espérances.
J'ai parlé de mes yeux tout à l'heure, et de leur couleur particulière. Je voudrais corriger quelque chose. C'est vrai qu'autrefois ils étaient d'un vert éclatant, aussi brillants qu'une pierre précieuse, mais aujourd'hui, leur éclat s'est terni. On dirait plutôt vert bouteille que vert émeraude. Mais parfois, un petit éclat les ravive, une petite perle brillante au fond du regard, qui ne brille que très rarement.
Mon visage creusé de nombreux sillons – nombreux pour mon âge – est encadré par une chevelure noire et épaisse, raide et courte qui me tombe sur le front et parfois devant les yeux quand cela fait un moment que je ne les ai pas fait couper.

Caractère : J'ai longtemps été une personne perdue, sans but fixé, sans avenir. J'ai longtemps cru que je n'étais rien de plus que ce qu'on me disait que j'étais. Mais depuis ma sortie de l'internat, les choses ont changé pour moi. Aujourd'hui, je suis capable de me regarder dans le miroir et de voir que j'ai accompli quelque chose, que j'ai réussi ma vie, chose dont je ne pouvais me vanter autrefois. J'ai appris à m'apprécier, même si je ne suis pas encore totalement fier de ce que je suis et ce que j'ai été. Je suis capable de porter un regard objectif sur moi, de ne me juger ni en bien ni en mal, seulement en moi. Peu de gens peuvent affirmer en être capable.
Je n'ai pas toujours été d'un naturel doux et avenant comme aujourd'hui, j'ai déjà été au plus bas. Toutefois, maintenant, je sais exactement ce que je suis. Je me suis relevé, j'ai vieilli et acquis de la maturité, bien que je ne sois pas contre une bonne petite rigolade de temps à autres. Je suis resté jeune d'esprit et c'est pour ça que je me trouve aussi proche de mes étudiants. Je les comprends, tous autant qu'ils sont, même si je dois admettre que j'ai plus d'affinités avec les jeunes en difficulté. Ceux-là, je les comprends et les aime d'autant plus qu'ils ont besoin de moi.
Phobie(s) : J'ai terriblement peur de me retrouver seul, ou encore de retourner dans l'asile. Je déteste cet endroit plus que n'importe quoi. Je déteste l'œuvre de ma famille et ce qu'elle a fait à de pauvres innocents.

Histoire : Je m'appelle Cortez Keenan McClain, et dès ma plus tendre – le mot n'est peut-être pas le bon – enfance, j'ai été lancé derrière la grille de cet établissement. Non, je n'étais pas fou à cinq ans. Mais mon père était le propriétaire de la place, et ma mère y travaillait comme infirmière. Comme les deux résidaient dans l'enceinte, j'ai du faire de même. On m'a mis dans la même chambre que celle de mes parents. Mon enfance s'est donc déroulée avec moi pelotonné sous mes draps à me couvrir yeux et oreilles lorsque mes parents imbriquaient leurs organes, et terrorisé par l'ambiance sombre qui régnait dans cette chambre même. Maman m'avait raconté que mon grand-père y était mort ainsi qu'un jeune homme. Pas le genre d'histoires qu'on raconte aux enfants. Toujours est-il que dès ce moment, je l'ai appelée la chambre de la mort. Cette chambre se trouvait et se trouve encore dans l'aile psychiatrisée. À la différence qu'aujourd'hui, personne n'y pénètre.
Bien sûr, j'évitais le plus souvent possible cette pièce, je n'y entrais que pour dormir. J'avais cette impression étrange que mon grand-père et son meurtrier s'y trouvaient toujours. Et j'avais raison de le penser. C'est à dix ans que j'ai reçu les premiers échos. Je me trouvais dans cette chambre, seul, occupé à lire un livre, quand les murs se sont mis à murmurer. Je me suis pincé, les murs ne parlent pas, et suis replongé dans ma captivante lecture, toutefois pas assez captivante pour me préserver des voix. J'ai commencé à avoir peur, puis à distinguer ce que disaient les voix. C'étaient deux voix d'hommes, l'un âgé et l'autre jeune, et les deux se disputaient avec violence, se menaçant, ne me portant aucune attention. Jusqu'à ce que je commence à pleurer de peur. Là, j'ai eu l'impression que leur deux voix se lançaient vers moi. J'ai pris peur et suis sorti, mais les voix continuaient de résonner dans mon esprit. Quelques heures plus tard, je me retrouvais sanglé dans un lit. Pourquoi ? Ma mère vint me dire que j'avais fait irruption dans le hall en hurlant, en me griffant le crâne et en m'arrachant des poignées de cheveux. Je veux partir maman. Tu ne peux pas mon chéri. Ton père estime que c'est mieux pour toi si l'on te garde ici pour te traiter. Mais je ne suis pas fou. Silence. Je n'étais pas fou ! J'ai passé plusieurs semaines dans le lit, attaché, essayant de me calmer, de me souvenir exactement de ce que j'avais fait, mais rien ne me venait à l'esprit. Toujours ce mot, seulement ce mot: fou. J'essayais de me convaincre que tout était normal dans ma tête, mais je n'y parvenais pas. Je suis resté enfermé pendant un mois entier, mois qui n'a pas été très bénéfique pour moi, contrairement à ce qu'affirmait mon père. À peine âgé de dix a ns, j'avais eu le temps de réfléchir sur ma vie entière.
Quand je suis ressorti, moi, le petit chouchou de tous les employés, je fus traité comme un petit prince. Tout le monde me serrait dans ses bras, tout le monde était heureux de me revoir. On m'offrait des sucreries… Puis vint la nuit. En passant le seuil de la chambre pour aller dormir, je me suis souvenu. La pièce m'a paru plus sombre que nature, plus dangereuse. J'ai reculé, mais mon père m'a poussé à l'intérieur. Je n'ai pas fermé l'œil de la nuit, ni de toutes les nuits suivantes. Je dormais pendant les leçons que l'on me donnait, je dormais partout, mais pas dans la chambre. Je guettais les échos, qui ne venaient pas.
Après deux ans sans les entendre, j'ai cessé de me méfier. Mais mon insomnie ne me quittait pas. Mes parents, tannés de m'entendre me tourner et me retourner dans mon lit, m'obligèrent à prendre des somnifères. Toutefois, ma peur – bien que moins présente – était plus forte que les médicaments et même si mes yeux se fatiguaient et que je pleurais tant j'avais sommeil, je me refusais à dormir. Je ne dormais qu'une fois levé et loin de cette chambre. Et c'Est quand j'ai commencé à me battre contre les somnifères que les échos sont revenus. Ils continuaient de me menacer et de se menacer entre eux. Je me couvrais la tête avec mon oreiller mais je les entendais toujours, comme s'ils se trouvaient à l'intérieur même de ma tête. Puis j'ai commencé à ressentir physiquement leur présence. La nuit, ils tiraient mes draps, me pinçaient, m'empêchaient de les ignorer. Ils ont même commencé à me frapper. Et j'ai pété les plombs à nouveau. Mais cette fois, j'en garde un sourire net et précis. Treize ans, c'était beaucoup trop jeune.
Je me souviens que le plus jeune des échos – celui qui disait s'appeler Dylan et affirmait avoir tué l'autre – m'a tiré par les cheveux jusqu'à ce que je tombe du lit, réveillant mes parents. J'espérais qu'ils pourraient faire quelque chose, m'aider à me défaire de l'emprise des échos qui me frappaient sans cesse. Je regardais mes parents d'un air suppliant, mais ils n'avaient pas l'air d'entendre les esprits ou même de ressentir leur présence, alors que moi, leur forme se dessinait lentement devant mes yeux effrayés. Je le voyais pour la première fois. Le plus vieux avec une marque sombre autour de la gorge, l'autre avec un air maniaque, les yeux fous et poignets ouverts et couverts de son sang. J'ai hurlé, me débattant contre ce que mes parents croyaient être du vide. Pourtant, tout était bien réel. Je saignais, j'avais mal, ce n'était donc pas que du vent. J'ai réussi à prendre mes jambes à mon cou, à sortir de la chambre. J'ai couru autant que j'ai pu jusqu'à l'autre bout de l'établissement, dans les cuisines. J'étais sûr qu'ils ne me suivraient pas jusque là, ils ne sortaient jamais de la chambre. Mais Dylan était là, avec moi. Cette fois il venait vraiment de l'intérieur de mon être, ses pensées se disputaient avec les miennes. Ma propre main s'est mise à me rouer de coups, mon pied se tordait de lui-même dans un angle étrange, prêt à casser ma cheville. J'ai hurlé, me suis débattu contre moi-même et, pour tuer la chose en moi, je n'ai pas réfléchi. Je me suis emparé d'un long couteau et l'ai enfoncé dans mon ventre. J'entendais mes hurlements et aussi ceux de Dylan, mais il ne partait pas et j'avais l'impression qu'il n'avait pas vraiment mal, qu'il se moquait de moi. Ce n'étaient pas des cris, mais bien des rires qu'il poussait. Puis, alors que j'allais abattre le couteau une onzième fois dans ma chair, sa présence s'est effacée et j'ai bien ressenti le coup, seul à l'endurer cette fois.
Je me suis une nouvelle fois éveillé dans un lit, mon corps recouvert de nombreuses sangles, les plus solides que nous possédions. Mon abdomen me faisait souffrir, les sangles appuyaient dessus sans pitié chaque fois que je me tendais pour tenter de me défaire des liens. Je ne faisais que cela de mes journées, m'infliger les pires douleurs alors que j'étais presque totalement immobilisé. Je criais, je me tordais à la limite du possible, injuriais tout les gens qui m'approchaient, quelles qu'aient été leurs intentions. Je voulais que tout le monde regrette le traitement qu'on m'infligeait. J'ai passé quatre ans dans ce lit.
Mon père a tenté à plusieurs reprises de me mettre en salle d'isolement. Les premières fois, j'y étais libre de mes mouvements. Avec mes mains, je lacérais les murs molletonnés, je m'arrachais les cheveux et me griffais le visage. On a entouré mes mains avec du ruban gris, alors à défaut de me mordre les mains ou de me griffer la gorge, je m'assenais de violents coups sur la tête. Puis ce fut la camisole de force. Avec elle je me suis tenu tranquille pendant deux séances. Puis j'en ai eu assez, et je me suis mis à arracher la mousse du mur avec mes dents, l'avalant, essayant de m'intoxiquer. Par trois fois je me suis étouffé de cette manière. Jusqu'à ce que mon père abandonne et me laisse constamment dans mon lit. Mon état ne s'arrangeait pas, et chaque fois qu'il me disait "si tu fais des efforts tu pourras revenir avec nous" je voyais la chambre, et je me forçais à paraître encore plus fou. N'importe quoi plutôt que d'y retourner.
Le temps passa et avec lui, mes ressources diminuaient. Ma voix était devenue usée à force de crier et même quand je n'en avais plus, je continuais à pousser des râlements rauques, grinçants. Mon père ne venait plus me voir et, à la mort de ma mère, je ne fus même pas prévenu. Pour eux je n'étais qu'un fou et cette nouvelle ne m'apporterait rien.
Puis, j'ai réussi à m'enfuir de mon lit pendant qu'on me lavait. J'ai assommé l'infirmière, frappé quelques gardes. Je me suis enfui jusqu'à la chambre. J'étais décidé à en finir. Je me suis armé d'un pied de biche trouvé dans le local du concierge. J'ai ouvert la porte. Dylan et Lenny s'y trouvaient. Ils ont tourné leur regard vers moi et m'ont demandé sèchement ce que je comptais faire avec ce bâton. Écumant de rage, les yeux à demi révulsés par la folie et l'envie de tuer, j'ai foncé vers Lenny. Mon bâton s'est abattu dans le vide, puis il s'en est lui-même emparé et m'a frappé dans les jambes jusqu'à ce qu'elles se cassent. Affalé sur le sol, je gisais à demi-inconscient. La dernière chose dont je me souvienne, c'est de ces pilules de sommeil qu'on me forçait à ingérer. Après une dizaine de comprimés poussés au fond de ma gorge, j'ai perdu tout contact avec la réalité.
Les années ont passé maintenant. Je me suis relevé de cette "tentative de suicide" avec toute l'aide que j'ai pu trouver loin du pensionnat. Mon rétablissement a été vu comme un miracle de la part de tout ceux qui avaient tenté de me soigner. Je n'étais pas guéri. Seulement, une partie de moi est morte dans cette pièce. Le jeune et déséquilibré Cortez n'était plus. Je le devinais, il était à son tour prisonnier de la chambre. Je poursuivais des études visant à rattraper mon regard, chose qui se fit rapidement. J'étais loin de mon père et de son asile, j'étais bien.
Puis, j'ai reçu la nouvelle de sa mort, la nouvelle de mon héritage. Mort. Mon père s'était suicidé dans sa chambre. Suicide ? L'ayant moi-même vécu, j'en doute. J'ai élaboré la théorie selon laquelle l'ancien Cortez lui avait fait subir son propre sort avec l'aide de Dylan et Lenny. Je n'ai pas tout de suite voulu accepter mon héritage. J'avais tout juste vingt ans et je ne me sentais pas prêt. Puis j'ai repensé à tous ces jeunes qui tomberaient peut-être sur un directeur pire que mon père, et je me suis décidé à leur offrir du bon. Jamais quelqu'un d'autre ne vivrait ce que j'ai vécu.

Vous êtes un employé directeur
Que savez-vous de l'histoire de l'établissement ? (vous savez que des criminels s'y trouvent ? ...) Bien sûr que je le sais. Mais je ne les appelle pas criminels. Pour moi, ce sont mes enfants.
Faisiez-vous déjà partie du staff avant le changement de politique de l'école ou venez-vous d'arriver ? Oui j'y étais avant, mais pas comme employé.
Quel poste occupez-vous exactement ? Je suis directeur et propriétaire de l'école.

Vous

Votre nom : Armie
Votre âge : 16 ans…. Non … encore gourée… récemment 17 XD trop récemment faut croire ¬¬
Comment avez-vous connu le forum? Je l'ai crée patate !!
Personne sur votre avatar : Sexy Trenty Reznorounet
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